Namasté* à tous !!
Dondébat** beaucoup beaucoup pour vos nombreux compliments divers, variés et sources d’énergie pour continuer à taper sur ce clavier !
*Namaste : mot Népalais signifiant “Bonjour”
**Dondebat : mot Népalais signifiant “Merci”
Depuis mon précédent mail, j’ai appris que les colonnes tournantes que j’ai trouvé dans les temples Buddha, s’appellent “moulins à prière”, c’est vachement plus joli d’ailleurs. Merci Adeline pour l’info. ?
Depuis un mois environ, tous les dimanches en fin de journée, je donne des cours de danse Swing gratos à Thamel dans un bar appelé “House of Music”. La quantité d’intéressés est variable entre 6 et 18 ! Mais c’est toujours super sympa ! Je donne également des cours gratos à une association caritative appelée “Seven women” (7 femmes) qui a pour objectif de réintégrer des femmes ayant un passé difficile autant sur le plan relationnel que social et santé, par le biais d’un travail manuel consistant à fabriquer des habits Népalais en tissu et vendre leur production en Australie. La gérante de cette association est ravie que je donne les cours de swing car elle a remarqué que pendant les cours ses membres sourient, démontrent de la joie, de l’engouement et gagnent confiance en elles.
Si ça vous intéresse, voila le lien de cette association : http://www.sevenwomen.org/
Avant de quitter le Népal, je me suis préparé un petit périple sauvageon-culturel. Réservation d’un ticket de bus pour le parc national de Bardia : 12h pour faire 600 Km
Je trouve quelqu’un pour m’héberger à Bardia via le site CouchSurfing, très connu des globe-trotteurs. Ce site communautaire recense des hôtes qui peuvent héberger gratuitement 1 ou plusieurs personnes pour 1 ou plusieurs nuits dans une chambre privée, un sofa ou à même le sol. Les CouchSurfeurs / CouchSurfeuses ne sont pas exigeant(e)s. Plus d’informations ici : https://www.couchsurfing.com/
J’ai déjà hébergé des CouchSurfeurs, ce sont toujours des gens intéressants et forcément un minimum ouverts d’esprit puisqu’ils acceptent spontanément de dormir chez un inconnu. En participant à la communauté, j’ai eu de bonnes références, je peux donc aisément demander un hébergement. Le mec qui m’héberge a un hôtel à 2 pas du parc et il me prête une chambre privée : nickel !
Revenons à nos moutons.
Lors de l’arrivée à la gare routière, c’est le style Népalais donc pas de panneaux indiquant clairement où est mon bus ni aucun indice en Anglais pouvant m’aider. Je croise donc un mec vêtu d’un ensemble kaki, un sifflet autour du cou et un bâton à la main. Il ne sait pas parler anglais donc je lui montre mon ticket. Il m’embarque au guichet et entre temps je rencontre un jeune Népalais “Umesh”. Au guichet ça chauffe entre Népalais, le mec kaki siffle et brandit son bâton, puis pendant que le bordel se calme, je récupère mon ticket. Umesh et moi discutons en attendant que mon bus arrive. Il est étudiant et veut devenir docteur. Il va aussi en direction de Bardia dans un autre bus qui part plus tard et dans une ville avant Bardia. Puis il m’aide a trouver mon bus.
Je prends place dans le bus à côté d’une Népalaise “Bima”, pendant le voyage on fait connaissance, elle est sympa mais ne parle pas trop anglais. J’apprends qu’elle va à Bardia, c’est cool, en fait, elle s’arrête au même arrêt de bus que moi, c’est vraiment cool! Puis je lui donne le nom de l’hôtel dans lequel je me rends : elle vit pile en face –> purée quelle veine ! ça va me faciliter la tâche pour m’y rendre. ?
Le voyage de nuit s’est bien passé, le chauffeur s’arrête de temps en temps pour que les passagers fassent leur pause technique et aussi pour qu’on mange. On est arrivé à un restaurant Népalais, les serveurs sont souriants, ils sont au taquet, il faut servir les 40 passagers en peu de temps. Ah oui, pour les longs trajets, les compagnies de bus n’ont pas le droit de transporter des passagers debout. Tout le monde doit être assis sur un siège. Donc dans un bus 40 places, nous sommes 40. On a pris l’autoroute au sud du Népal. Au Népal l’autoroute c’est l’équivalent d’une départementale Française en bon état avec des péages. Et il me semble que le bus peut rouler à 110Km/h.
On arrive à l’arrêt de bus pour nous rendre à Bardia, on commence à marcher avec Bina en attendant que son Oncle vienne nous chercher en voiture, il y en a pour 1 heure et demi à pied. Finalement le mec se pointe en moto car sa voiture n’est pas dispo. Qu’à cela ne tienne, je trouverai un moyen d’y aller mais il me dit qu’il enverra le frère à Bardia venir me chercher si il est dispo.
Je prends donc la route…enfin… le chemin pour l’hotel… Il y a une rivière extra large mais très peu profonde à traverser. Il doit y avoir entre 5 cm d’eau et c’est plein de galets au fond mais c’est hyper froid. Des gens ont aménagé une série de cailloux pour traverser, je vais jouer l’équilibriste et tenter de ne pas me mouiller les chaussures. Arrivé à 3/4 de ce numéro d’équilibre, je mets un pied à l’eau : PERDU !
Sur mon chemin, un tracteur bleu flambant neuf avec une grosse remorque me double… je me suis dit “merde, j’aurais dû lui faire signe de s’arrêter”. Un quart d’heure plus tard, j’en entend un autre arriver, je lui fais des grands signes et il s’arrête. il ne parle pas un mot Anglais, je lui dis Bardia, le conducteur me fait signe de monter et c’est partit !! Me voila assis sur l’aide droite d’un tracteur NEW HOLLAND bleu flambant neuf !
WOHOOO ! A fond les manettes ! ?
30 minutes plus tard, une moto arrive en face, le mec ralentit, il m’a regardé, je l’ai regardé, on s’est fait signe : c’est le frère de Bina ! Je demande à l’agriculteur de s’arrêter. Et me voilà partis en moto ! Formidable !
J’arrive chez mon hôte. Je dépose mon sac et je vais me balader.
Les gens sont paisibles, les enfants me disent “Namasté” en souriant et en sortant de l’école, il y a des champs partout avec ce coucher de soleil, c’est sympa :
Je vais acheter quelques fruits et légumes pour me rassasier. Le lendemain, j’ai rendez-vous avec Bima en début d’aprem pour aller faire un tour dans les environs.
Je me lève tôt et mange une mini banane :
Je me mets à lire et une bestiole vient me rendre visite :
C’est un genre de mille pattes poilu.
L’aprem arrive je vais manger au marché et en revenant, Bima m’interpelle depuis chez elle ! Je tombe à pic on dirait ! ?
On traverse les champs de chanvre:
Elle est cool cette balade avec Bima :
Ahahah ? ?
On marche sur un long chemin qui longe un fleuve qui nous sépare du parc. Le long de ce chemin, il y a une grosse clôture avec des fils de fer électrifiés pour protéger la population des animaux sauvages :
Parfois les éléphants sauvages traversent la rivière pour endommager / détruire les habitations.
On rencontre une copine à elle sur le chemin, elle nous rejoindra plus tard
Puis nous nous posons au bord de la rivière en attendant de voir les éléphants domestiques rentrer :
Nous voyons d’abord toute une bande de gens (hommes et femmes) qui rentrent de la forêt dans laquelle ils ont cueillis fruits et légumes sauvages :
Puis c’est au tour des éléphants domestiques de rentrer dans leur enclot :
J’en profite pour faire une parenthèse concernant les balades à dos d’éléphants.
Les éléphants sont des animaux très puissants. Pour les domestiquer, ils doivent être soumis. Pour ce faire, ils sont psychologiquement choqués dès leur enfance, ils sont aussi mal traités par des coups de bâton, des coups de cailloux sur le front et un solide enchainement de leur pattes. J’appelle ça un massacre.
De plus, mis à part ça, malgré leur force, un reporter que j’ai rencontré à Bardia m’explique qu’ils ne sont pas fait pour porter du poids sur leur dos. Le fait de porter un homme ou quoi que ce soit leur cause des problèmes de dos.
Je ne ferai donc jamais de balade à dos d’éléphant. Payer une telle prestation encourage ce business.
Maintenant que vous savez ça, même si c’est peut-être fun de faire une balade à dos d’éléphant, il y a des millions d’autres trucs fun à faire sur cette terre donc avant de vous décider réfléchissez aux conséquences.
Nous retournons au village
Le soleil va se coucher
Nous prenons un thé chez elle, on discute et puis je repars dans ma cabane en paille ?
Le lendemain, je me lève tôt car je pars avec un guide visiter la jungle.
Mon hôte me présente son guide. Je ne me souviens plus de son prénom. Il ne parle pas beaucoup mais il es souriant est sympa. Il m’explique qu’il est né ici et qu’il a passé le permis de guide, il connait donc la jungle comme sa poche.
Les couleurs sont belles, il y a de la brume la nuit donc l’atmosphère est un peu humide.
Voilà mon guide et l’entrée de la jungle.
Le guide m’explique quelques règles de sécurités au cas où nous nous trouvions né à né avec un animal sauvage.
Pour ce qui est des éléphants et des rhinocéros, ces animaux préviennent chacun à leur manière avant de charger. L’éléphant casse des branches et grogne comme un moteur de Jeep. Le rhinocéros lève la tête d’un coup et la baisse tout doucement pour se préparer à charger. Au cas où ce genre de bestiole se met à charger, vous avez des issues de secours au devant, au milieu et à l’arrière de l’appareil : des lumières s’allumeront sur le sol. Attention, l’issue de secours la plus proche peut se situer derrière vous….
heu… j’ai trop pris l’avion je crois !
Bref, au cas où le rhinocéros charge il faut tenter de monter à un arbre à plus de 2 mètres du sol… pas facile. Si c’est un éléphant, il faut zigzaguer pendant la fuite, il n’a pas une super vue l’éléphant et de toute manière il ne porte des lunettes que dans les dessins animés.
Si nous sommes sur un chemin, il faut prendre la fuite en s’échappant à 90° sur la droite où sur la gauche (n’oubliez donc pas de vous trimbaler une équerre pendant la visite de la jungle ? ) et l’animal devrait aller tout droit. Si un gros arbre est sur notre chemin, on peut se cacher derrière et il ne faut surtout pas bouger ni éternuer.
Si un gros chat tigré jaune et noir vient nous rendre visite parce qu’il a trop la dalle et qu’un bout de touriste élevé en plein air lui donne envie, il faut le regarder fixement face à face et reculer doucement jusqu’à ce qu’il s’en aille. il ne faut surtout pas se retourner car il attaque toujours par derrière. C’est pour ça que lorsque les indigènes chassent, ils portent un masque en forme de visage à l’arrière de leur tête. Le félin considère qu’il est regardé et qu’il ne peut donc pas attaquer.
Après ce briefing, Nous pénétrons dans la forêt, plein d’oiseaux sifflent et compte tenu de la teneur en eau dans l’atmosphère, nous entendons des gouttes comme si il pleuvait :
Nous devons traverser la rivière mais là, le niveau de l’eau est assez haut, il faut quitter les chaussures. Là c’est juste un petit passage pour ce mettre à température :
Un peu plus loin on continue la traversée de a rivière et c’est assez long. L’eau est vraiment glacée au point que ça en devienne très douloureux. J’avais l’impression d’avoir des glaçons à la place de mes pieds.
Nous longeons la rivière:
Puis nous nous faufilons sur un petit sentier et… nous rencontrons un serpent :
Mais il a l’air mort. Bref, on trace…
Nous traversons la savane, certaines herbes sont plus grandes que moi :
Oui bon, je suis pas super grand non plus mais je peux dire qu’elles font plus d’1m70 ! ?
Les macaques sont perchés sur la cime des arbres, ils prennent le soleil.
Nous nous arrêtons sur un premier spot:
Nous observons des crocodiles de l’autre côté de la rivière:
Ils ne font rien… Trop dur la vie de croco ! ?
Puis nous arrivons dans un spot plus important. C’est là qu’il est possible de voir des animaux intéressants :
En effet, quelques minutes après, nous voyons un tigre traverser la rivière lentement :
“C’est plutôt rare de voir un tigre” me dit mon guide.
Désolé pour la qualité des photos mais c’est hyper loin, il est minuscule de là où nous sommes.
Puis nous avons aussi vu des éléphants sauvages :
D’autres crocos bronzer
séchant au soleil:
Tout ça nous a pris quelques heures. On a eu un petit moment de frayeur car un autre groupe d’éléphants s’est approché de nous, j’ai effectivement entendu le grognement ressemblant à un moteur de Jeep au loin. D’ailleurs, sur le moment, je me suis dis “purée, pas une Jeep ! elle va effrayer les animaux” Puis le guide a demandé que l’on s’éloigne. Le groupe d’éléphant voulait traverser donc nous avons pris la poudre d’escampette et ils ont traversé :
Les éléphants sont d’autant plus dangereux quand il y a des petits.
Puis, vers la fin de la journée nous avons levé le camp
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêté dans la savane pour monter en haut de cette tour de garde :
Les 4 pieds de la tour sont des troncs d’arbres taillés pour être carrés. ça doit faire à peu près 10 mètres de haut.
En haut, lorsque on se déplace dans la tour, ça balance un peu : le bois est souple. Nous attendons de voir si un rhinocéros veut se dévoiler.
Vue panoramique depuis le haut de la tour :
On a vu des biches :
Je me suis fait capter:
Une autre espèce de biche :
Les rhinocéros se faisant désirer et le soleil se couchant, nous avons dû reprendre le chemin du retour.
Après une bonne demi heure à marcher dans la savane, nous pénétrons dans la jungle et ses derniers se font entendre. Mon guide me dit de rester sur le chemin, il va voir si c’est risqué d’aller leur rendre visite, ils ne sont pas loin.
Après quelques minutes d’exploration, il revient bredouille et me dit qu’ils se sont échappés : les grosses bêtes ont eu peur de se faire manger par 2 petites bêtes d’1m70 ! ah ah ! ?
La journée se termine par la retraversée de cette rivière à l’eau gelée mais ça m’a semblé moins difficile que la première fois. Je suis moins frileux en fin de journée ! ?
Le lendemain, levé 5h30 du mat’ départ en brelle avec Patrap (mon hôte) jusqu’à l’arrêt de bus qui était à quelques heures de notre logement. J’ai mis toutes les épaisseurs possible : deux T-shirts manche longue laine Mérinos, un sweat, mon manteau, l’écharpe et sous mon pantalon, j’avais un autre pantalon en acrylique. Et c’est partit ! On s’arrête au village, un pote à lui nous offre le chaud thé, j’avais mangé des fruits au moment de me lever. C’est bon, on est chaud pour prendre la route.
J’ai vraiment apprécié cette balade en moto et très content d’être le passager protégé du vent frais par Patrap qui conduisait. L’autoroute traverse le parc national de Bardia, c’est très beau, le soleil s’est levé, nous avons de suite senti le changement de température. On a roulé 2 bonnes heures.
Puis mon bus est arrivé et j’ai eu une place à l’avant. Direction Lumbini, une ville touristique réputée ! Les Népalais adorent, il parait que c’est très beau.
Le bus n’est pas direct.
Voici la déco typique d’un bus Népalais :
Des guirlandes de ponpons multicolores : non ce ne sont pas les guirlandes de Noël ! ?
Le bus me dépose dans la ville de Nepalgunj. De là, je demande mon chemin pour la gare routière. J’arrive au guichet un mec en tenue kaki m’aborde et me demande en Anglais ma destination puis il me guide vers un autre bus qui ne va pas jusqu’à Lumbini, il me dépose dans un village, je demande le bus pour Lumbini et au moment d’entrer dans le bus, je rencontre un chinois. C’est un reporter en vacances. On parle de ses exploits, du filtrage de la presse en chine, de l’énergie issue des centrales nucléaires, de la politique en chine etc… intéressant.
Nous arrivons à Lumbini, il n’a pas réservé d’hotel, moi non plus on commence par un, il est trop cher, normal il est chic, un autre : le prix est abordable mais ils n’ont pas d’eau chaude. Un autre, qui n’avais pas pignon sur rue était bien moins cher mais le chinois ne le trouvait pas assez propre. Moi ça m’est égal, je suis habitué et puis j’ai envie de dormir donc je reste. Nous nous disons au revoir. Et je prends une putain de douche bien chaude !!! ça fait vraiment du bien : c’était le hammam dans la salle de bain ! ?
Le lendemain, je me lève tôt : je veux plier la visite de Lumbini rapidement car je veux rentrer à Kathmandu par le bus de nuit.
Un petit déjeuner sur la térasse?
Mouai… ce sera à l’intérieur le petit dej’ !
Je laisse mon bagage à la réception de l’hotel et c’est partit !
Oooh comme il est joli ce parc !
Tiens, il y a une brèche dans la clôture… allons-y…
Oooh comme il est bien dégueulasse ce dépotoir ! Ah mais, suis-je bête : je suis au Népal, c’est tout à fait NORMAL !
Ca a surtout eu le
mérite de bien me foutre les boules m’agacer de bon matin…
Pendant ce temps, en Belgique, quelqu’un a eu l’idée ingénieuse d’attaquer le problème des emballages à la source : un magasin sans aucun emballage s’est ouvert. http://www.lesoir.be/571090/article/demain-terre/alimentation/2014-06-13/premier-magasin-belge-sans-emballage
Ce système a plusieurs avantages :
– éliminer la quantité de déchets dus aux emballages
– réduire le gaspillage puisque les clients achètent uniquement la quantité nécessaire, exemple : vous décidez de faire un gâteau au chocolat et il vous faut 325g de chocolat et bien vous achetez les 325g seulement. Dans un magasin classique vous achetez 500g et il peut arriver que les 175g restants s’enfouissent au fond d’un placard, soient grignotés par une souris et que vous les retrouviez 2 ans plus tard (date de consommation expirée)… entre temps vous aurez racheté du chocolat pour faire d’autres gâteaux.
– gain de pouvoir d’achat pour la raison précédente et également parce que vous ne payez pas le prix des emballages, exemple : vous achetez du jus de fruit bio généralement conditionné dans une bouteille en verre et bien dans ce magasin, vous ne payez pas le prix de la bouteille en verre puisque vous venez avec votre/vos propres bouteilles.
– vous voulez tester un nouveau produit, vous l’achetez en petite quantité alors qu’en magasin classique vous achetez une boite complète, c’est pas bon, vous jetez tout le contenu de la boite… et recyclez déposez la boite en carton dans le bac à recycler… évidement ! hein ?
Le magasin vend les diverses boites et bouteilles aux volumes divers et variés que vous pourrez réutiliser lors de vos prochains achats.
Il y a aussi 2 magasins en France (Bordeaux et Lyon) avec ce même concept :
Voilà, maintenant que je suis bien réveillé, allons marcher, ça va me détendre. ?
Ce brouillard donne une allure mystérieuse au parc :
Et me permet de faire de jolies photos :
Il y a plein de gens agglutinés devant Buddha qui lève le doigt… je crois qu’il veut dire quelque chose :
Je continue ma balade :
Le dicton du jour :
mais… j’ai pas compris… si quelqu’un peut m’expliquer ?
Je continue la balade et j’arrive près d’un parc clôturé.
Puis je reprends mon chemin mais je suis interpelé par des chants dans la forêt environnante et une vielle allée non fréquentée à l’air d’y mener :
L’usure du temps :
Au bout du chemin, on sort du parc, j’ai pas envie alors demi tour !
Pour résumer, Lumbini c’est plein de temples de toutes les couleurs, toutes les formes et construits par différents pays :
La Grand-place façon Lumbini :
Des gens qui discutent avec des statues de Buddha qui elles-mêmes discutent entre elles :
J’aime bien cet arbre multi-tronc, on dirait un bonzaï géant:
Trois statues de Buddha qui surveillent le chantier de construction d’un nouveau temple :
Bon, et les Français, ils font quoi comme genre de temple ?
Ben ils te font un jardin à la Française avec une fontaine au milieu et un mini temple au fond :
Enfin, pour finir je vous emmène dans le complexe des statues de Buddha :
Buddha dort :
Buddha fait du tir à l’arc :
De l’équitation :
Se coiffe lui-même :
Éduque les enfants :
Enseigne le Yoga :
Tape la cosette aux animaux :
Dites-moi, il ne serait pas un peu hyperactif ce Buddha ? ?
Ah et puis il enseigne aux enfants comment dormir sur le côté :
Mais en fait, il bluffe : il se fait une bonne sieste après tant d’activités ! ?
Le temple vu de l’extérieur :
Je n’ai pas le droit de photographier à l’intérieur mais voici ce que ça donne depuis l’entrée :
Les temples ça suffit, je crois que j’ai fait une overdose…
Je vais acheter mon billet de bus de nuit pour Kathmandu. Il ne reste que 2 places au fond du bus. mes potes Népalais m’avaient dit que l’arrière n’est pas confortable mais je n’ai pas le choix. : c’est le dernier bus et les dernières places. Je me prépare psychologiquement à passer une nuit pourrie. Et j’ai bien fait ! Compte tenu de l’état des routes, à l’arrière du bus j’ai fait des sauts assis sur mon siège d’au moins 15 bons centimètres : ça réveille ! En France, à l’arrière du Bus, il y a 5 places. Au Népal, c’est 6 places mais il y a un mec un peu costaud qui a réservé la place à côté de moi : je vous assure, nous étions bien calés tous les 6 ! ?
J’arrive à Katmandou à 5h du mat environ et je rentre à la maison direct pour me faire un bon roupillon !
Au réveil, je m’empresse d’aller à l’école NAG, voici la passerelle que j’emprunte à chaque fois que j’y vais :
Je trouve un billet pas cher pour le 26 Décembre. Cool, je passerai Noël avec la grande famille NAG de 200 enfants ! ?
Mes cheveux ont bien poussés, je demande conseil pour un coiffeur, un pote Népalais m’indique l’adresse et me dit “Je crois que c’est 40 roupies… mais pas plus de 60 en tous cas”. J’arrive chez le coiffeur mais il ne parle pas un mot anglais. On se fait des signes : c’est 100 roupies (spécial prix touriste sûrement ? )
Il me coiffe… Puis quand je me vois sur le miroir, je me retiens d’éclater de rire !
Vois la coupe moyenâgeuse. On dirait le preux chevalier “Don Julien de Montmirail” :
Un bon coup de peigne à 5 doigts et c’est mieux comme ça non ?
Pour le réveillon de Noël, Nicole commande un repas spécial, on a bien mangé :
Le mec qui tire la langue est un scientifique Français : Frédéric Perrier, il fait partit des membres fondateurs de NAG et voici une petite biographie : http://www.ipgp.fr/fr/perrier-frederic
Le lendemain, concert organisé à l’école l’après-midi :
Super ambiance, super musique :
Avec un joli croissant de lune surplombant ce début de soirée :
La soirée se déroule à côté d’un bon feu dans la cheminée presque terminée (déco et finitions à faire) :
Concernant l’école NAG, si vous venez au Népal et que vous souhaitez vous investir, donner un coup de main, enseigner, partager vos connaissances, faire un exposé (il y a quelques jours avant Noël, nous avons eu la visite de scientifiques de CERN qui nous ont expliqué qu’est-ce qu’ils font dans ce tube circulaire de 27 Km situé à 100 mètres sous terre entre la Suisse et la France.
Le lendemain, je quitte le Népal et je prends l’avion pour le Laos. Destination Vientiane !
C’est partit pour le Laos !
J’ai trouvé un hébergement via Couchsurfing. Mon hôte est un Français “Sébastien”, il a 28 ans, il a quitté son job en France pour passer quelques mois ici au Laos, il a de la famille ici (oncle, tante, cousines). Il a trouvé un petit job de serveur dans un resto Français à 15 minutes à pied de la maison.
Le lendemain, j’ai pris un vélo à un pote à lui pour aller chercher une carte SIM locale et pour retirer de l’argent.
Au moment de retirer de
l’argent, Je me fais voler mon vélo ! Ah putain de merde fait chier bordel
zut, me voilà bien dans l’embarras ! Bienvenue au Laos !!
Je repars à pied à la maison et je rembourse le vélo. ?
Le lendemain, je fais une mise à jour de mon smartphone et je suis content car je vais pouvoir vous faire des photos superbes !!
Le lendemain, je reprends un autre vélo et je vais visiter la ville :
Comme le Laos est une ancienne colonie française, le nom des rues est en Français, les véhicules roulent à droite.
Même le nom des ministères sont traduits en Français :
Ils ont eux aussi leur grand boulevard avec l’arc de triomphe au fond :
La maison blanche au fond, c’est celle du président, à gauche, vous avez un ToukTouk (taxis Laotiens) :
D’ailleurs à propos des transports, au Laos pas de train mais il y a un projet de TGV Vientiane – Chine. Il y a un réseau de bus de ville dont les bus ont été fournis par le Japon. Les infrastructures routières à Vientiane sont comparables à celles de France, il y a des feux (qui sont respectés), de grandes routes goudronnées, des ronds points… J’ai été marqué par quelque chose de flagrant : toutes les voitures sont neuves ! J’ai peut-être vu 2 ou 3 voitures étant vielles de 10 ans environ mais à par ça, les Laotiens qui possèdent une voiture roulent majoritairement en pickup flambant neuf, en Mercedes, BMW, Toyota, KIA et autre grosses berlines ou SUV.
En fait au Laos, il semblerait qu’il n’y ait quasiment pas de classe moyenne.
Ci dessous, une vue de l’intérieur du temple qu’il y a à droite ci-dessus :
Et grâce à la mise à jour de mon smartphone, je peux vous faire des photos comme ci-dessus et ci-dessous :

Voilà ce qui concerne le Laos. Au moment où j’écris ces lignes, je suis toujours à Vientiane, je planifie mon petit tour du Laos, j’attends une réponse pour ma prochaine aventure Laotienne.
Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année ! A l’année prochaine !! ?
Julien